Un clin d’œil humoristique sur le thermalisme régional

Pour sourire quelque peu, après les temps difficiles que nous avons vécus ces derniers mois, toutes et tous, nous vous offrons cette carte postale humoristique de l’époque des Trente Glorieuses pendant lesquelles, le thermalisme de mondain devint social lorsque les cures thermales (déjà prises en charge sous certaines conditions, par les Assurance sociales) sont désormais remboursées par la Sécurité sociale à compter de 1947[1].

A la différence des grandes régions françaises de thermalisme[2], (Auvergne, Pyrénées, Alpes, Vosges..), notre région méridionale n’offre de nos jours aux curistes que 4 stations et établissements thermaux: Camoins-les-Bains (Bouches-du-Rhône, sur la commune de Marseille au pays de Pagnol, au pied du Garlaban), Berthemont-les-Bains (Alpes-Maritimes, dans la vallée de la Vésubie) et surtout : Gréoux-les-Bains et Digne-les-Bains (dans les Alpes de Haute-Provence) où des curistes facétieuses pouvaient envoyer ce type de carte à leurs correspondants..

Olivier Vernier

Carte postale de Jean Bellus, (1911-1967) c.1960,
collection privée

[1] Voir : Carole Carribon, Du thermalisme mondain au thermalisme social ? : les villes d’eaux françaises dans l’Entre-deux-guerres (1919-1939), thèse, Histoire, Bordeaux 3, 2001. 

[2] Sur la question : André Authier et Pierre Duvernois, Patrimoine et traditions du thermalisme, Toulouse, Privat, 1997, 152 p.