Un navire battant pavillon français entre dans le port de Marseille le 25 mai 1720. Navire à trois mâts carrés d’une longueur de 37 m à charge ventru et au tableau arrière si arrondi que la poupe a pu être comparée « aux fesses de poissonnières » Ce vaisseau est chargé de près de 500 balles de toiles, soieries, cotonnades qui doivent être vendus le 22 juillet à la foire de Beaucaire.
Le premier échevin de la ville Jean-Baptiste Estelle autrement dit le maire est propriétaire en tant qu’armateur, d’une partie de la cargaison dont la valeur est estimée à 100 000 écus. Le déchargement des marchandises accordé par l’intendant sanitaire malgré les décès suspects survenus lors de la traversée (6 matelots et le chirurgien) sera autorisé. Les ratures et surcharges faites sur les registres du bureau de santé accréditent l’hypothèse d’une quarantaine écourtée. Cargaison et passagers rejoignent sans plus de précaution le lazaret.
La peste va se propager dans Marseille et toute La Provence. Le bateau est alors isolé à l’île Jarre. Le Régent ordonne que le bateau soit brûlé. En effet, le pouvoir central commençait à s’inquiéter de la propagation de l’épidémie. Le bateau ne sera brûlé que le 26 septembre 1720 lesté de 500 sacs de cendre utilisée pour la fabrication du savon. Une équipe d’archéologues en 1978 effectue des recherches pour retrouver l’épave. A sa tête Michel Goury, plongeur archéologue a réussi à identifier le vaisseau calciné ou du moins ce qu’il en restait.
L’ancre a pu être remonté en 1982 et exposée depuis le 4 avril 2016 au Musée d’Histoire de Marseille.
Un navire battant pavillon français entre dans le port de Marseille le 25 mai 1720. Navire à trois mâts carrés d’une longueur de 37 m à charge ventru et au tableau arrière si arrondi que la poupe a pu être comparée « aux fesses de poissonnières » Ce vaisseau est chargé de près de 500 balles de toiles, soieries, cotonnades qui doivent être vendus le 22 juillet à la foire de Beaucaire.
Le premier échevin de la ville Jean-Baptiste Estelle autrement dit le maire est propriétaire en tant qu’armateur, d’une partie de la cargaison dont la valeur est estimée à 100 000 écus. Le déchargement des marchandises accordé par l’intendant sanitaire malgré les décès suspects survenus lors de la traversée (6 matelots et le chirurgien) sera autorisé. Les ratures et surcharges faites sur les registres du bureau de santé accréditent l’hypothèse d’une quarantaine écourtée. Cargaison et passagers rejoignent sans plus de précaution le lazaret.
La peste va se propager dans Marseille et toute La Provence. Le bateau est alors isolé à l’île Jarre. Le Régent ordonne que le bateau soit brûlé. En effet, le pouvoir central commençait à s’inquiéter de la propagation de l’épidémie. Le bateau ne sera brûlé que le 26 septembre 1720 lesté de 500 sacs de cendre utilisée pour la fabrication du savon. Une équipe d’archéologues en 1978 effectue des recherches pour retrouver l’épave. A sa tête Michel Goury, plongeur archéologue a réussi à identifier le vaisseau calciné ou du moins ce qu’il en restait.
L’ancre a pu être remonté en 1982 et exposée depuis le 4 avril 2016 au Musée d’Histoire de Marseille.
Enfin près de l’ancre remontée, les plongeurs ont trouvé deux sacs de cendre qui prouvent que le navire était bien celui du Grand-Saint-Antoine.
Monique Sintès