Quand les attestations de fonctions étaient manuscrites :
attestation en faveur d’une infirmière-visiteuse arlésienne, 1929

Les conséquences démographiques de la Grande Guerre furent importantes, avec la  difficile reprise des naissances suite à l’hécatombe humaine. La protection maternelle et infantile pour éviter des mortalités en bas âge devient une priorité des municipalités. Celles-ci, comme à Arles  en 1929, recrutent des infirmières-visiteuses dont le diplôme d’Etat[1] est reconnu en 1922. Elle ont « une mission âpre, souvent perdue face à l’ampleur des tâches à effectuer, mais ô combien nécessaire dans la connaissance des fléaux sociaux de la première moitié du XXe siècle, tuberculose, syphilis et mortalité infantile réunies et dans la démocratisation de la prévention. »[2]. Leurs missions au service des populations précaires sont larges, coordonnant comme ici les actions entre  institutions municipales, œuvres privées et corps médical libéral.

Olivier Vernier

Attestation en faveur d’une infirmière-visiteuse arlésienne, 1929, collection privée

[1] Voir Lysmée Mobio, Une approche historique du développement local du service social : l’exemple de l’Ecole d’assistantes sociales de Nice, 1919-1949, Thèse histoire du droit,  sous la direction d’O.Vernier, Université Nice Côte d’Azur, 2021, 463 f.

[2] Stéphane Henry, «  Histoire et témoignages d’infirmières visiteuses (1905-1938) », Recherches en soins infirmiers, 2012, n°109, p. 44-56. 


Une récompense sociale « symbolique »:
une médaille de lutte cugeoise contre l’épidémie de choléra (1835)

Le dix-neuvième siècle connaît aussi son «triste cortège» d’épisodes épidémiques, quelque peu estompé par la peste de 1720 qui a sévi en Provence étudiée par des travaux historiques, des romans et même des bandes dessinées et commémorée cette année par des expositions[1].

 Venu des confins de l’Europe en Russie, le choléra morbus « rythme » tragiquement le XIXe siècle et frappe en priorité les populations modestes qui ne peuvent quitter les villes. La déshydratation forcenée de l’organisme confère au visage une cyanose effrayante, d’où le nom de «peur bleue» expression demeurée courante[2]

Entre 1831 (début de la grande épidémie et provoque en 1832 la mort du chef du gouvernement, Casimir Périer) et 1894, la  France est touchée, la Provence l’est hélas.

 Aux premières loges de la lutte contre l’épidémie, sous la Monarchie de juillet, les maires se dévouent envers leurs concitoyens: à Marseille, Toulon mais aussi dans les petites communes comme à Cuges-les–Pins.

Ainsi le maire Jean-Antoine BONIFAY (en fonction de 1830 à 1846), lointain parent de notre ancien président Charles BONIFAY (1919-2017), «protège» ses 1804 administrés en 1835. Il reçoit du préfet cette grande médaille d’argent non portable délivrée par le ministère du Commerce à l’effigie du roi Louis-Philippe gravée par Barre.

Olivier Vernier


Médaille de lutte cugeoise contre l’épidémie de choléra (1835), médaille argent, collection privée

[1] Marseille en temps de peste 1720-1722, Musée d’histoire de Marseille.

[2] Patrice Bourdelais et Jean-Yves Raulot, Une peur bleue. Histoire du choléra en France 1832-1854, Paris, Payot, 1987, 311 p.

Quand les accidentés hauts-alpins du travail défilaient sous les drapeaux:
drapeau de la Fédération nationale des mutilés du travail, Assurés sociaux, Invalides civils des Hautes-Alpes

La prise en charge des accidents du travail en France est une longue lutte pour reconnaître les préjudices des salariés victimes de préjudices physiques sur leur lieu d’accomplissement  de leur taches. La première réforme française, inspirée notamment des législations belges, allemandes se concrétise par la loi du 9 avril 1898[1], prélude à la médecine du travail. Elle a été modifiée par la loi n°2001-624 du 17 juillet 2001 en son article 1: L’accident de travail est défini par l’ article L.411-1 du Code de la sécurité sociale comme «un accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise.»

Nos terres méditerranéennes à l’activité industrielle éparse[2] sont à l’origine du premier regroupement des victimes: en 1919, est fondé à Marseille le «Comité central de défense et d’intérêts des mutilés du travail» pour lutter contre la dévalorisation des rentes, conséquence de la Grande Guerre. Le 10 décembre 1920, toujours dans la capitale phocéenne sont déposés en préfecture les statuts associatifs de la Fédération nationale des Mutilés du Travail.

En 1921, le 16 octobre, est  créée  à Saint-Etienne (Loire) dans un dispensaire de la Bourse du Travail la Fédération nationale des mutilés du travail, elle s’adressait initialement aux “mutilés du travail” privés, au début du XXe siècle, de toute reconnaissance et de tout droit, contrairement aux mutilés de guerre reconnus après l’hécatombe de la Guerre. Issue du regroupement d’associations syndicales et de caisses mutuelles de secours[3], elle restera toujours très attachée à sa valeur fondatrice: la solidarité. Symbole de la solidarité, l’allégorie de l’aveugle et du paralytique devient en 1927 l’insigne officiel de la Fédération. En 1931 au Congrès d’Avignon, la Fédération affirme sa volonté d’indépendance des syndicats et des partis et de neutralité.

Elle connaît un essor considérable due à son efficacité revendicative, auprès des pouvoirs publics, et juridique en se dotant de conseillers juridiques formés par ses soins pour accompagner et défendre ses adhérents, dans ses groupements départementaux. Elle regroupe huit organisations locales et instaure un secrétariat juridique en 1924, elle contribue à l’émergence d’une jurisprudence spécifique et lutte pour la première majoration des réparations versées aux victimes d’accidents du travail (1922) et pour l’adoption en 1949 de la première loi en faveur des invalides civils.

Pour se faire connaître et montrer sa cohésion et son importance, elle défile dans les cérémonies publiques (remise de décorations, et jours fériés: 14 juillet et 11 novembre) sous son drapeau tricolore, tel celui des Hautes-Alpes utilisé encore dans les années 1960.

 Son appellation a évolué: Fédération nationale des mutilés et invalides du travail (1928), Fédération nationale des mutilés du travail, assurés sociaux, invalides civils et leurs ayants droit (1949), Fédération nationale des accidents du travail et des handicapés (1985) concrétisant ainsi son ouverture à toutes les catégories d’accidentés et de handicapés et Association des accidentés de la vie (2003). La FNATH est présente dans toute la France: plus de 1000 sections sont réparties dans une soixantaine de structures départementales ou interdépartementales ayant pour objet «l’amélioration du sort de toutes les victimes d’accidents ou ayants droit et invalides du travail.»

Olivier Vernier

Drapeau de la Fédération nationale des mutilés du travail, Assurés sociaux, Invalides civils des Hautes-Alpes
c. 1960, satin brodé, bois et cuivre, collection privée.

[1] Le Centre de recherche en histoire économique et sociale de l’Université de Nantes fut le premier sous la direction du Pr. Philippe-Jean Hesse à analyser entre 1977 et 1987 les linéaments et les application de cette législation novatrice mais avec des limites vécues par les victimes: cf; François Ewald, Histoire de l’Etat providence: les origines de la solidarité, Paris, Grasset, 1996, 317 p; Caroline Moriceau, Les douleurs de l’industrie: l’hygiénisme industriel en France, 1860-1914, Paris, EHESS, 2009, 316 p.; Nathalie Crochepeyre, Bruno Dubois et Farid Lekéal (dir), «La réparation des accidents du travail : pratiques et acteurs: XIXe –XXe siècles, France-Belgique», Revue du Nord, 2016, 180 p.;Isabelle Cavé, Les accidents professionnels : enjeux sociaux et médicaux de la loi du 10 avril 1898: les préludes à la médecine du travail, Paris, L’Harmattan, 2019, 268 p. 

[2] Voir Kevin Machado, Les politiques sociales des entreprises: l’exemple du Sud-Est de la France sous la Troisième République et le régime de Vichy (1870-1944), thèse, Droit, Université Côte d’Azur, 2020, 675 f.

[3] Cf. Damien de Blic, «De la Fédération des mutilés du travail à la Fédération nationale des accidentés et des handicapés. Une longue mobilisation pour «une juste et légitime réparation»  des accidents du travail et des maladies professionnelles», Revue française des affaires sociales, 2008/2-3, p. 119-140.

Quand la charité confine à « l’abnégation » : un exemple bas-alpin en 1815 : le « don » de Mgr Myriel à Jean Valjean

Mgr  Charles-François Bienvenu Myriel (1739-1821) est un personnage de fiction des Misérables de Victor Hugo. Le prélat  héberge le forçat Jean Valjean à la fin de l’année 1815, peu après sa sortie du bagne de Toulon. Lorsque Valjean le dépouille de son importante argenterie puis est repris par les gendarmes, le prélat prétend qu’il s’agissait d’un don manuel et lui  redonne des candélabres, ce faisant, sauvegarde la liberté nouvellement retrouvée de l’ancien forçat. Ce geste de miséricorde conduit à sa rédemption qui se poursuit dans le reste de l’œuvre. À l’annonce de la mort de l’évêque, Jean Valjean, devenu notable sous le nom de Monsieur Madeleine, prendra le deuil[1].

Victor Hugo s’inspire pour ces lignes de la personnalité d’un véritable évêque de Digne (1805-1838), Mgr François Melchior Charles Bienvenu de Miollis (1753-1843), d’une vieille famille de la noblesse provençale, qui avait hébergé en 1806 un forçat libéré. Cette « ressemblance historique » et cette « transposition littéraire »[2] incarnent en ce début du XIXe siècle la charité chrétienne, vertu théologale envers les malheureux.

 Une plaque commémorative dans un modeste immeuble de la vieille ville rappelle la personnalité du prélat dignois et sa transposition littéraire ; il est inhumé non loin dans la cathédrale Notre-Dame-du-Bourg.

Olivier Vernier


[1] Jean Cousin, « Mgr Myriel dans « Les Misérables », Revue d’histoire littéraire de la France, 1926, p. 420-426.

[2] Régis Bertrand, « De Mgr Myriel à Mgr de Miollis : « ressemblance » romanesque, transposition « littéraire » ?, Provence historique, fac. 211, 2003.


Plaque commémorative de la modeste maison du « modèle » Mgr François Melchior Charles Bienvenu de Miollis (1753-1843), dans le vieux Digne. Cliché ©Szeder Laszlo

Quand la charité confine à la provocation: gravure à l’eau forte de Louis Jou

Au tournant du XXe siècle, à La Belle Époque (mais pas pour tous), de même qu’il y a une littérature «sociale» qui dénonce la précarité d’une partie de la population de cette France industrialisée (Victor Hugo, Léon Bloy, Valère Bernard, Henri Barbusse…), il existe à côté de la peinture sociale et réaliste[1] qui prend comme modèle des éprouvés (mendiants, vagabonds) voire réprouvés, car il existe encore aux yeux d’une partie de la population des «bons pauvres» aux côtés «des mauvais pauvres»[2] des dénonciations plus vigoureuses dûs à des artistes souvent caricaturistes. 

C’est le cas d’un artiste d’origine espagnole Luis Felipe-Vicente Jou y Senabre connu sous le nom de Louis Jou (1881-1968) né à Barcelone venu en France en 1906. Il survit assez misérablement grâce aux dessins qu’il vend aux principaux journaux illustrés satyriques : l’Assiette au Beurre, au Rire, à Panurge. Il sera imprimeur et créateur à Paris et acquière une maison aux Baux de Provence en 1921. «Il y grave, y restaure l’Hôtel Jean de Brion, en ruines et fait des travaux dans le bâtiment qu’il destine à son nouvel atelier; son disciple et ami, Pierre Seghers, lui apportera ses presses et ses caractères en 1944.»[3]

            Cette planche de 19,5cm x 15cm est révélatrice de l’oeil acéré et réaliste de l’artiste sur cette charité « minimaliste » d’une « digne duègne » bien peu avenante donnant parcimonieusement une aumône non pas en numéraire mais matérielle (un «bonbon» ?) à ces estropiés et éprouvés…

Olivier Vernier


[1] Christiane Noireau (dir.), Petites gens, grande misère, Paris, Somogy, 2004, 127 p.

[2] Antony Kitts, « Bons » ou « mauvais » pauvres ? Du mendiant vagabond au pauvre secouru en Normandie orientale au XIXe siècle (1786-1914), thèse, Histoire, Rouen, 2016, 874 f., sous presse.

[3] Études sorguaises.


Louis Jou, La charité in Sept péchés, sept vertus, 1914, collection privée

La protection de l’enfance à Marseille à la fin du XIXe siècle : médaille de La Société protectrice de l’enfance

A la fin du XVIIe siècle est fondée à Paris La Société de charité maternelle placée sous la protection de la reine Marie-Antoinette et animée par des aristocrates pour venir en aide aux nourrissons et enfants en bas âge, pour éviter les abandons d’enfants, notamment dans les tours, dispositif architectural pour déposer un enfant à l’abri d‘une porte d’un établissement  laïc ou religieux. 

Au XIXe siècle la Société sera, jusque sous le président Mac Mahon, sous la protection de l’épouse du chef de l’Etat, mais les besoins se font de plus en plus pressants alors qu’une législation protectrice n’est pas encore adoptée; aussi en province des sociétés de protection de l’enfance sont fondées. C’est le cas à Marseille avec La Société protectrice de l’enfance[1] une oeuvre charitable fondée par des notables en 1873 et reconnue d’utilité publique par décret en mai 1875. Elle se donne pour mission «de diminuer la mortalité des enfants et d’améliorer leurs conditions d’existence par tous les moyens en son pouvoir, grâce aux cotisations, aux profits des événements organisés par elle, des subventions publiques, des dons et legs.»

Pour remercier les administrateurs, souvent bienfaiteurs mais aussi les authentifier lors des quêtes sur la voie publique, une médaille portable pouvait leur être décernée avec à l’avers les armoiries de la ville et au revers la qualité de la personne, le ruban évoquant les couleurs de la cité phocéenne. C’est au profit notamment de l’importante colonie italienne[2] que s’exerce cette philanthropie –alors que par ailleurs la xénophobie s’empare de la région-, ainsi, avec cette «Petite italienne», bien mise, mais au regard intimidé, qui par temps de neige, le brasero à la main, va depuis son quartier populaire du Panier, peut-être solliciter les aides alimentaires et pécuniaires dans les riches quartiers du centre et les ramener à sa famille. 

Olivier Vernier


[1] Archives municipales de Marseille.

[2] Voir : Marseille l’Italienne », sous la direction de Jean Boutier et Stéphane Mourlane, Arnaud Bizalion Editions, 2021.

Anthony Régnier (1835-1909), Petite italienne au quartier du Panier, 1885, huile sur toile, Marseille, Musée d’Histoire, fonds du Vieux-Marseille, n° inv. SN-MVM-30 V.
Médaille de La Société protectrice de l’enfance, Marseille, 1873, métal argenté, collection privée

Insigne de membre du 1er Congrès International du BCG à Lille avec le portrait à l’avers du Dr. Albert Calmette, 1948

Au sortir de la Seconde guerre mondiale se tient à Lille à l’Institut Pasteur le  1er congrès international du BCG en juin 1948 en présence du Pr. Camille Guérin codécouvreur avec A. Calmette du vaccin du BCG (Bacille Calmette Guérin) et de Mme Émilie Calmette, épouse de Albert Calmette, pour échanger les résultats thérapeutiques sur les  progrès du vaccin contre la tuberculose  (1900-1933) en ces temps d’après une guerre qui a décimé sanitairement et affaibli les populations les plus précaires. 70 ans après se tiendra le 2ème Congrès international du BCG (du 3 au 5 décembre 2018) à Lille, dirigé par le Pr. Camille Locht du Centre d’infection et d’Immunité de Lille, en présence des chercheurs du monde entier.

Olivier Vernier

Insigne de membre du 1er Congrès International du BCG à Lille avec le portrait à l’avers du Dr. Albert Calmette, 1948, bronze, collection privée, photo O.Vernier

Quand les réformes de la protection sociale au XXe siècle sont symbolisées par le dessin et la caricature

La réforme française des Assurances sociales -sur le modèle bismarckien- fut longue et complexe[1] en raison des intérêts contradictoires entre assurés, employeurs et corps médical. La loi adoptée en 1930 grâce notamment au ministre niçois le Dr. Édouard Grinda  (1866-1959) et les textes ultérieurs  permirent la création de caisses  départementales officielles (à défaut de choix d’autres par les intéressés) et de caisses libres professionnelles, locales ou comme ici confessionnelles dans le département catholique des Basses-Alpes. Les risques sociaux majeurs vieillesse et invalidité sont pris en charge et la « pédagogie » (voir la publicité) prévalent et des affiches sont placardées dans des paroisses et mouvements catholiques, des officines pharmaceutiques et des cabinets de médecine libérale pour inciter à y adhérer.

Abordée d’abord par « le plan Juppé », présenté à l’Assemblée nationale le 15 novembre 1995,  la réforme de la Sécurité sociale sera incessante et remise en chantier, telle en témoigne cette caricature due au crayon implacable et talentueux de Cabu (1938-2015) et publiée dans la presse quotidienne régionale sur la réforme du Président Sarkozy et de la ministre de la Santé Rosine Bachelot,  initiant en 2010 la création d‘une cinquième branche de Sécurité sociale « Dépendance » qui ne verra le jour que bien plus tard…

Olivier Vernier

Jos. Girard, Affiche de la Fédération nationale catholique des Assurances sociales, mars 1929, collection privée
Cabu, dessin de presse : « Réforme de la santé », novembre 2010

[1] Voir Michel Dreyfus (dir.), Se protéger et être protégé : une histoire des assurances sociales en France, Rennes, presses universitaires de Rennes, 2006, 347 p.

Fac-similé de carte Vitale

 Lors de la création de la Sécurité social par les ordonnances de 1945, une carte cartonnée est délivré aux ayants droit pour la présenter aux consultations médicales et aux délivrances de médicaments, elle sera par la suite mécanographiée. 

Depuis 1996, pour des raisons de sécurité, les caisses départementales d’assurance-maladie ont obligation de délivrer à tout bénéficiaire de l’assurance-maladie une «carte électronique individuelle inter-régimes», la carte Vitale. Conçue par le groupement d’intérêt économique SESAM-Vitale et son équipe de télétransmission/dématérialisation, c’est une carte à puce au format carte de crédit (plus précisément au format ID1) permettant de justifier les droits du titulaire de la carte (ou de ses ayants droit, mineurs ou conjoint) à la couverture par un organisme de sécurité sociale des dépenses de santé en France. 

Cette carte, identique pour tous les régimes obligatoires d’assurance maladie, est utilisable seulement en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer. Elle est complémentaire de la carte européenne d’assurance maladie qui ne peut pas servir sur le territoire national.

Olivier Vernier